Cette
posture est utilisée pour combattre, adossé à un obstacle (à courte
distance, mais
il n’est pas question de s’y cogner (coude) et il ne faut pas non plus
qu’un
adversaire puisse se glisser dans notre dos en échappant à votre regard
à 180°).
Elle
sert
également pour combattre de profil (remplace Fudo-Dachi) de manière à
limiter
les cibles que vous présentez aux attaques de votre adversaire.
Néanmoins,
seule l’utilisation de vos membres avancés est favorisée (Yoko-Geri,
Yoko-Empi-Uchi, Uraken-Uchi…), les membres opposés se retrouvent
éloignés de
l’adversaire, donc plus lents.
Kiba-Dachi
est une posture intermédiaire dans un pas de côté. Il correspond au
moment où
le poids du corps est également réparti entre les deux jambes (voir
l'étude dynamique des postures).
Le corps
et
les jambes sont relaxés. Les pieds sont parallèles avec le poids du
corps
également réparti entre eux. Les verticales descendant des genoux
doivent
tomber à l'intérieur des pieds (sensiblement au-dessus du pouce) mais,
par
contre, les genoux ne doivent pas « tomber » vers l’intérieur
(sensation de pousser vers l’extérieur). Le placement correct du bassin
(rentrer la queue) ouvre naturellement l’arche entre les jambes évitant
ce
défaut nuisible à la santé des genoux. La sensation est la même qu’avec
Yoi,
lorsque l’on place le bassin mais en plus intense.
Les
chevilles et les genoux sont souples. Les fesses, décontractées, ne
doivent pas
partir en arrière. Les actions du bassin agissent sur les genoux qui se
déplacent vers l’avant ou l’arrière mais jamais vers l’intérieur.
Les
hanches (le
bassin, le hara) doivent pouvoir agir librement, le centre de gravité
se
déplaçant d’une jambe à l'autre suivant l'évolution du combat
(changement de
posture).
Elle
est forte latéralement mais faible de face (90°) si bien qu’il est
plus favorable, pour les technique faites devant soi, d’utiliser des
techniques
latérale (soto-uke, ude-uke…) ou verticale (ura-zuki,
otoshi-uraken-Uchi,
Jodan-Age-Uke…).
En
ce qui concerne les déplacements, il faut oublier l’utilisation de la
« force dans l’entre-jambe ». Il faut utiliser, comme
toujours, votre
ventre.
On
utilise de préférence le pas croisé devant pour avancer, derrière pour
reculer de manière à ne pas présenter le dos à l’adversaire. Le bassin
passe de
profil à trois-quarts.
Si
l’on fait le contraire c’est souvent pour préparer une technique
circulaire
L’avantage
avec les pas croisés c’est que la garde ne change pas.
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